Le maire de Luçon prolonge la scolarité des enfants de la commune dans une école vétuste et dysfonctionnelle
L’une des compétences premières d’un maire est d’assurer la scolarisation des enfants de sa commune dans l’école municipale de la république.
A Luçon, comme dans de nombreux domaines de la gestion municipale, ce service public élémentaire n’est pas rendu.
La difficulté du Maire de Luçon, est qu’il ne peut se débarrasser de cette compétence communale comme il s’est débarrassé de la maison de santé ou à tenter de se débarrasser de l’aménagement du centre-ville avec le projet du siège communautaire.
Cette seconde semaine de scolarité de l’année pour les enfants Luçonnais scolarisés à l’école du centre a donc été une semaine incroyable, une de plus pour notre jeunesse, dans un pays pourtant en paix et à l’ère moderne en 2025.
Quels parents, quels grands-parents accepteraient de scolariser leurs enfants et petits-enfants dans ces conditions ?
Le mardi 14 janvier 2025, le chauffage est en panne à l’école du centre de Luçon. Les services municipaux mobilisent des chauffages d’appoint pour que les conditions d’apprentissage des enfants soient décentes.
Le jeudi 16 janvier 2025 des odeurs de fioul incommodent les élèves, les enseignants et le personnel de l’école. La situation est suffisamment sérieuse pour que la cellule spécialisée des pompiers intervienne et qu’une partie de l’école soit évacuée.
De nombreux parents choisissent en responsabilité de retirer leurs enfants à cette école commune incapable de s’en occuper dignement.
En fin de semaine et à ce jour une trentaine de parents préfèrent garder leurs enfants à la maison pour ne pas les exposer à ces conditions dégradées de scolarité.
Les médias et réseaux sociaux libres et non contrôlés par la mairie ont publié des communiqués pendant la semaine pour informer les parents et les Luçonnais de la situation.
Lors du Conseil Municipal du 24 septembre 2024, le maire avait promis la main sur le cœur que le calendrier des travaux de l’école Beaussire était respecté et que les enfants entreraient dans leur nouvelle école aux vacances de la toussaint 2024. Le petit Luçonnais, journal de propagande dont le directeur de la publication est le maire, annonçait début octobre dans toutes les boites aux lettre Luçonnaises que l’école Beaussire ouvrirait de manière certaine à la rentrée des vacances de la toussaint 2024.
Une semaine avant lesdites vacances, le couperet tombe, le déménagement annoncé et préparé est reporté non pas de 2 mais de 4 mois, soit en février 2025.
Le maire aura donc une nouvelle fois remporté le prix de la communication irresponsable et inadaptée à la gestion des affaires publiques.
De son côté la minorité complice ou hypnotisée par le maire propose au conseil municipal de décembre 2024 que le déménagement soit reporté à la fin de l’année scolaire soit à l’été 2025. Quelle absence de maitrise dans la gestion des affaires publiques.
Après avoir échappé le 8 mai 2024 à une catastrophe annoncée par les mouvements de structure depuis 2021 à la salle Beaussire dont la toiture s’est effondrée heureusement sans drame humain.
Quelle confiance les enfants mais aussi les adultes Luçonnais peuvent-ils accorder à une autorité qui cache une réalité scandaleuse dont elle est elle-même responsable.
En effet, le retard du chantier de l’école Beaussire qui coute si cher à la commune, aux élèves, aux enseignants et aux personnels est en grande partie dû aux retards de paiement des entreprises qui sont parties travailler sur d’autres chantiers. Puis pour les faire revenir, le maire a décidé de leur appliquer des pénalités en cours de chantier ce qui les motive véritablement pour avancer.
A tel point qu’aujourd’hui, le maire en est à annoncer aux parents d’élèves qu’il fait le maximum pour l’école soit prête pour les vacances de février.
Bref plus personne ne croit un maire démonétisé et sans capacité de conduire un projet municipal à son terme en confiance.
Nous invitons les parents d’élève et les Luçonnais à exiger du maire un déménagement dans les meilleurs délais, quitte à perturber une semaine de scolarité puisque déjà tant de jours d’école ont été perdus lors des nombreuses défaillances de l’école obsolète devenant une nouvelle friche en centre-ville.