Depuis 3 ans, tous les projets portés par la majorité municipale sont contestés par les Luçonnais et les Luçonnaises, les commerçants, les entreprises, les conseillers communautaires. Et à la fin les projets sont retirés ou repoussés après les élections.
En 2023, le maire a voulu imposer en centre-ville, sur le site de l'école du centre, une cité administrative avec un parking clôturé de 100 places. Ce projet contraire à toutes les conclusions des études Petites Villes de Demain a été contesté par l'adjoint à l'urbanisme, Denis LESAGE, et rejeté par 2 votes à plus de 75 % de voix contre en conseil communautaire et lors de la consultation des commerçants et artisans.
En 2024, pour masquer la division par 2 du budget voirie sur le mandat et l'absence de réfection de rues et d'espaces publics, le grand projet de la place du général Leclerc est lancé pour la fin de mandat. Mais voilà que Denis LESAGE, élu à l'urbanisme depuis 11 ans, après avoir travaillé le sujet et maitrisant parfaitement la vision générale de l'aménagement de la ville et de son centre, pilote de toutes les études récentes et présent aux réunions de "concertation" va pendant 1,5 années montrer lors des publications, des échanges et des débats que la réalisation de ce projet dans la précipitation en 2025/2026, est néfaste pour la ville et son dynamisme. Epilogue le samedi 19 juillet 2025 : le maire publie un message sur Coeur de Luçon et annonce le report après les élections municipales de toute décision d'aménagement et le report de la 1ère tranche des travaux à partir de 2027.
Le 18 juin 2025, le maire appelle les membres de la commission urbanisme à formuler un avis sur un sujet d'importance pour la Ville, le transfert de la compétence assainissement collectif. (la référence à l'appel du général De Gaulle est voulue, mais la comparaison, vous allez le voir très rapidement, s'arrête là). Le maire entre en réunion avec un sourire narquois sûr de lui et certain de l'issue de la réunion en annonçant : " On ne va pas faire comme La Tranche, on ne va pas refuser le transfert". La présentation est faite, le maire, qui a déjà donné son accord à la Communauté de communes sans même consulter le conseil municipal, s'attend à une simple formalité et les échanges entre les membres de la commission s'engagent. Il ne suffira lors de cette commission d'une seule phrase de Denis LESAGE pour que la majorité, le maire et la minorité comprennent qu'ils sont tous tombés dans un piège. Ce piège, c'est celui de l'absence d'anticipation, de travail, de vision et de clairvoyance sur les dossiers de Monsieur le maire. La phrase, tout simple et pourtant si profonde a été la suivante : " En l'état (des propositions faites, du travail amont non réalisé par le maire, des négociations qui auraient dû être conduites et qui ne l'ont pas été, ...), il n'y a aucun intérêt pour les Luçonnais à transférer". Afin de masquer sa défaillance, le maire refuse le transfert sans débat et en cherchant même à cacher l'affaire lors du conseil municipal du 1er juillet 2025 (https://www.tlsv.fr/toutes-les-videos/politique 50'50''). Le maire de Luçon, faute de préparation du dossier (un dossier de cette importance se négocie par anticipation même si le transfert est obligatoire), refuse le transfert et fait défection dans les pires conditions, sans même en débattre au conseil municipal, auprès de la communauté de communes: c'est un manque de courage politique évident.
En bonus, la Distylerie (si chère pour les Luçonnais) :
Le dimanche 21 juillet 2025, une publication de la mairie relative à la Distylerie a dû être retirée de Coeur de Luçon et les commentaires des Luçonnais supprimés car ils faisaient part nombreuses critiques sur le budget des travaux, la mise à disposition gracieuse à l'office de tourisme intercommunal et l'absence de tarifs minorés pour les Luçonnais et leurs associations pour la location des salles.
Vive la démocratie et la concertation des habitants.